Affaire lynchage des agents du CCVA : les populations de Gaoua ont marché ce samedi

Des organisations de la société civile (OSC) ont marché samedi à Gaoua, la capitale de la région du Sud-ouest. l’objectif de cette marche était de dénoncer le lynchage des trois agents du CCVA lynchés dans le village de lanlo à Bouroum-Bouroum.

Une marche qui intervient une semaine après l’accident qui a causé la mort d’un enfant de dix ans à Bouroum-Bouroum dans la région du Sud-ouest et qui a occasionné le lynchage des trois agents du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) de Gaoua. Aux côtés des OSC, des leaders religieux les marcheurs se sont rendus au gouvernorat où ils ont remis un message au gouverneur via son représentant, le Secrétaire géneral. Rappelons qu’à l’époque des faits, plusieurs voix s’étaient levées pour dénoncer l’acte considéré par la plus part de barbare et même d’inhumain.

Une marche pour dire « Stop au lynchage »

L’on se rappelle également de la réaction du Président du Faso, Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré qui s’était indigné au lendemain des évènements. « Ces meurtres d’une autre époque ne sauraient être tolérés dans un État de droit », avait-il écris sur les réseaux sociaux. Le président a aussi rassuré. « Tout en regrettant le décès accidentel ce 27 août 2021, d’un enfant dans la localité de Banlo, (commune rurale de Bouroum Bouroum) je condamne énergiquement l’assassinat barbare des agents du Centre de Contrôle des Vehicules automobiles (CCVA), impliqués dans l’accident de circulation ».

Toujours au chapitre des interventions concernant cet événement regrettable, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Gaoua (Sud-ouest) annonçait aussi samedi dernier l’ouverture d’une enquête. « (…) Une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l’accident que sur celles du lynchage des trois (03) occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités.

D’ores et déjà, l’enquête a permis d’identifier et d’interpeller deux (02) personnes soupçonnées d’avoir participé aux actes de lynchage », selon le communiqué de ce dernier, dans lequel il a assuré que chacun des cas relevés sera traité conformément à la loi.

Arianne