LA PATATE DOUCE A CHAIR ORANGE UN TUBERCULE EN ESSOR AU BURKINA FASO !


La patate à chair orange est un tubercule dont la culture prend de plus en plus de l’ampleur au Burkina Faso, précisément à l’Ouest dans la province du Kénédougou. Faites un tour sur les marchés et vous constaterez son introduction remarquable.
Les producteurs et les scientifiques de leurs côtés, vantent les mérites de cette nouvelle variété de patate qui gagne du terrain dans cette zone bien arrosée du pays. Ils sont nombreux, ces producteurs qui s’adonnent à cœur joie à sa culture.
À Samorogouan, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Orodara, le chef-lieu de la province du Kénédougou, Monsieur Siaka Traoré fait partie de ces producteurs modèles. Sur une superficie d’environ 4 hectares, il cultive de la patate et celle qui est à chair orange occupe une grande partie de sa superficie. Il justifie son choix par le fait que cette patate dont il a débuté la culture, il y a quelques années, lui est très bénéfique en matière de revenu. «Cette patate est très prisée et dès la récolte, elle est achetée à 4000 francs le sac, contrairement à la patate à chair blanche dont le sac ne coûte pas plus de 1500 francs CFA » soutient-il.
Et le Dr Koussao Somé de l’’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles du Burkina Faso (INERA) de renchérir : « Non seulement cette patate s’achète bien, mais elle contient du bétacarotène qui est la forme de carotène la plus répandue et qui se transforme en vitamine A, une fois dans l’organisme ».

La patate a chair orange, un tubercule aux nombreuses vertus !


Avec une superficie beaucoup moins grande, Siriki Ouattara vente également les mérites de cette patate à chair orange. « Lorsque je vends un demi-chargement de cette variété de patate, je gagne plus qu’un chargement complet de la patate à chair blanche », a-t-il déclaré.
Au-delà de ses vertus nutritives bénéfiques à l’organisme, la patate à chair orange produit également de la vitamine A qui permet de lutter contre certaines carences.
La patate à chaire orange tout comme les autres spéculations qui font l’objet de recherches comme le manioc, la patate pourpre et l’igname ont un bel avenir pour le bonheur des populations. Pour peu qu’il y ait un peu de pluie et l’autosuffisance alimentaire chère de nos dirigeants serait une réalité.

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