Ce sont quatre voleurs d’engins à deux roues qui ont été appréhendés et présentés à la presse avec ce mercredi 25 août 2021, lors d’une conférence de presse, au sein du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso.
Selon la description du mode opératoire faite par le commissaire principal du commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, Karim Dao, ces individus, réunis en groupe, opéraient particulièrement dans la ville de Bobo-Dioulasso. Leurs terrains favorites étaient les lieux publics, ne disposant pas de parking, ainsi que les parkings aménagés qui peuvent recevoir beaucoup d’engins. Le réseau bien ficelé était composé de quatre hommes et deux femmes. Leurs cible favorite était les propriétaires des motos neuves et sans immatriculation.
Le mode opératoire
Dans leurs lieux de prédilection, ces bandits utilisent habituellement les vieilles motos volées comme appât pour soustraire les plus neuves non encore immatriculées. Ils enlèvent les doubles des tickets des engins ciblés dans le parking au moment où ils déposent la vielle moto. Ils procèdent ensuite au grattage pour que les numéros de séries et de châssis soient conformes. Pour finir, ils utilisent des faux certificats de mise en circulation pour établir de vraies cartes grises.
Le réseau est tellement organisé qu’une dames a même pu bénéficier d’une moto volée avec une carte grise authentique établie en son nom.
C’est suite à une mission de surveillance organisée par les éléments de la brigade de recherches du commissariat central dans les centres de compositions des concours directs de la fonction publique, qu’un des voleurs a été pris en flagrant délit de vol d’un cyclomoteur. C’était dans le centre de composition du Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Les investigations ont donc permis d’interpeller trois autres complices dont deux femmes qui sont dans le recel. Deux autres complices sont toujours en cavale.
Douze cyclomoteurs au total ont été retrouvées et le commissaire principal de police a procédé à une remise symbolique à quelques victimes présentes.
Mohamed Isaac