Semences de maïs composite et de riz : La 2ème vague des conseillers de Bagrépôle formée

La deuxième vague de formation des conseillers agricoles de Bagrépôle s’est tenue du 11 au 14 Aout 2020 dernier au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O). C’était sous la présidence du Directeur Régional, Mr Vincent Dao. Au profit d’une dizaine de conseillers, elle a concerné le riz, du 11 au 12 et le maïs, du 13 au 14 Août. Cela fait suite à une première vague tenue plus tôt en fin juillet.

 

« La semence certifiée participe au moins à 25% de la constitution du rendement lors de la production. Lorsque sa qualité est douteuse ou mauvaise, elle ne peut pas être certifiée. Le rendement attendu est incertain car la semence certifiée est fabriquée pour produire le potentiel que l’on veut avoir en la cultivant », propos du Dr Jacob Sanou, sélectionneur maïs et coordonnateur des formations. « La variété améliorée contribue à au moins 40% du rendement des grains de consommation », renchérit-il.

Pour atteindre les objectifs de productivité agricole, la maitrise des techniques de production de semence est un préalable qu’il faille prendre en compte. C’est pourquoi le Dr Jacob Sanou a estimé que produire et diffuser la semence est une science qu’il faut maîtriser pour améliorer la productivité de l’agriculture.

 

Bagrépôle, dans sa politique agricole a bien retenue cette affirmation. C’est la raison pour laquelle, elle met tout en œuvre pour assurer une bonne formation à ses agents, avec l’accompagnement de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA). Après la première vague en juillet dernier, la deuxième a, en deux jours pour le riz et deux jours pour le maïs, acquis des connaissances sur la production de semences avec une équipe d’une dizaine de formateurs, composés de sélectionneurs d’agronomes, de Bactériologues, de Nematologistes, d’entomologistes, etc.

 

En effet au Burkina Faso, plus de la moitié de la consommation des denrées alimentaires vient de l’extérieur, dû à l’insuffisance dans la production. Cet état des faits peut se justifier par les mauvaises habitudes de production de semences. « Contrairement à ce que les gens pensent, le riz n’est pas une plante aquatique », d’après le Dr Kadougoudiou Abdourasmane Konaté, sélectionneur riz. Il va plus loin en disant le riz ne talle pas bien lorsqu’il y a trop d’eau. La plante a donc besoin de respirer et les apprenants du jour l’ont appris avec bien d’autres leçons sur les meilleures techniques de production.

Les cours pratiques se sont succedés aux cours théoriques, avec à la clé, des visites de laboratoires, de magasins de traitement, etc.

 

À l’issue des quatre jours de cours intensifs, les participants ont reçus chacun trois attestations, une pour la production de semences de riz, une pour la production de semences de maïs composites et une pour le contrôle de la production de semences des deux spéculations.

En attendant de voir les résultats palpables de leurs acquis, les conseillers ont promis de mettre tout en œuvre pour donner les bons conseils aux producteurs. 

 QUELQUES TEMPS FORTS

 

Awa Konaté

Arianne Koutiébou

Stagiaires en Communication