SEMENCES CERTIFIEES DE VARIETES DE MAÏS COMPOSITE : 77 PRODUCTEURS APTES A PRODUIRE


Le programme Céréales Traditionnelles (CT) de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest a organisé sa deuxième session de formation en production de semences certifiées de variétés de maïs composite. C’était les 5 et 6 avril 2018 au profit d’environ 80 producteurs, au sein de la station de recherches de Farako-bâ, à une dizaine de kilomètre de la ville de Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso.


Deuxième du genre pour l’année 2018, cette session de formation était placé sous la houlette du coordonnateur scientifique des formations, le Dr Jacob Sanou et sous la présidence du Directeur Régional de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest (DRREA-O), le Dr Ibrahima Ouédraogo.
Ce sont exactement 77 participants composés de producteurs individuels ou en groupement ainsi que des producteurs des sociétés semencières, leaders dans leurs localités respectives, qui ont été formés en production de semences certifiées de maïs de variétés composites.
De l’introduction sur la semence, et du statut du producteur de semence, on retiendra que « la semence est notre premier facteur de production et de développement durable ». Aussi, la taille de la graine influence la taille plantule en début de  culture. « Une bonne semence pousse quel que soit la profondeur de la culture. D’où l’utilité de cette séance de formation qui permettra aux producteurs d’améliorer leurs connaissances sur la production de semences.
Il existe trois types officiels de semences qui sont : la semence de pré-base, la semence de base et la semence certifiée. 

Un certain nombre de conditions s’imposent quand on veut faire de la semence.
En effet, il faut d’abord passer par une formation en production de semences comme la présente, avoir un champ, être un producteur semi-intensif, disposer d’un capital de départ pour les intrants et être un producteur leader dans sa zone.
Ensuite, il faut disposer de la semence de base préalablement acquis par le biais de l’INERA et connaitre les règles de production de semence. Ces règles sont les formations, les agréments, les affiliations à un groupement de semenciers.
De plus, un producteur semencier doit s’engager à respecter les règles de production de la semence c’est-à-dire être en règle vis-à-vis de la loi semencière.
Enfin, ce dernier doit avoir de la probité dans l’écoulement des produits semenciers, c’est-à-dire qu’il ne doit vendre que ses propres productions qui soient aussi des semences de bonnes qualités.
Pour ce qui est de la loi semencière dite loi N°010-2006/AN, elle stipule qu’on ne peut pas produire des

variétés qui ne sont pas encore inscrit dans le catalogue national des variétés.

Ainsi, les périodes propices à la production de la semence, la détermination et l’implantation du champ de production, les technique de fertilisation du champ, les contrôles dans le champ et dans les laboratoires, les techniques de récoltes, le traitement et la conservation de la semence ainsi que la fabrication du compost, ce sont autant de points qui ont été développés afin de permettre aux apprenants d’êtres plus aguerris.
Par ailleurs, le compte d’exploitation en production de semences, leur redistribution et leur marketing ont été mis à nu.
Il faut le noter, tous les modules enseignés en théorie ont fait l’objet de pratiques à travers les visites de parcelles d’expérimentations.  De plus, l’unité de traitement des semences a fait l’objet d’une visite ce qui, à n’en pas douter, servira de preuve palpable que la question de la semence est très délicate.
Les participants ainsi dotés d’un bagage bien fourni en production de semences certifiées de variétés de maïs composite, sont enfin rentrés  munis d’une attestation qui leur permet de s’inscrire dans le catalogue des producteurs semenciers et en avoir le statut.
Les nouveaux producteurs ont reçus chacun une attestation, preuve qu’ils ont été formés en la matière !
QUELQUES VARIETES DE MAÏS COMPOSITE

KAMBOINSE EXTRA PRECOCE JAUNE (KEJ) : 3,2t/ha, 75 jours
KAMBOINSE ETRA PRECOCE BLANC : 3,1t/ha, 75 jours
KAMBOINSE PRECOCE JAUNE (KPJ) : 3,8t/ha, 88 jours
FARAKO-BA COMPOSITE 6 (FBC 6) 5,6t/ha ; 91 jours ; riche en protéine ; tolérante à la sècheresse ; résistante en plusieurs viroses.
WARI : 6,4t/ha ; 91 jours ; riche en protéine ; riche en provitamine A ; résistante à la sécheresse ; résistante en plusieurs viroses.
SR21 : 5,1t/ha ; riche en protéine.
OBATAMPA, MASSONGO, DEMBAGNOUMA :
FBMS 1 : maïs sucré ; 1t/ha ; 72 jours
FBPC 1 / MAÎS à éclater ;  2T : ha. 95 jours

4 commentaires

  1. Merci pour cette innovation, surtout instauration de communication avec tous les acteurs intervenant dans l'agriculture. Toutes mes félicitation.
    Veuillez donner plus d'informations sur les conditions de particiâtion pour les prochaines formations. Permettre aux gens de pouvoir s'inscrire sur votre site afin d'avoir les informations sur les activités votre structure.

  2. Félicitation et en ore bon courage pour la diffusion de l'information scientifique au profit du développement agricole. Corriger l'erreur sur FBPC1
    , lire maïs à éclater .
    Dr sanou J.

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