Planification des activités : Les acteurs de TARSPro élaborent le PTBA 2023

Contribuer à améliorer la performance de l’exécution du projet à travers la programmation conjointe des activités avec l’ensemble des parties prenantes, c’est l’objectif rechercher de l’atelier qui a réunit une vingtaine de participants, les 24 et 25 novembre 2022, à Bobo-Dioulasso.

L’initiative de cette rencontre était du programme de mise à l’échelle des Technologies et Innovations Agricoles pour l’Accroissement de la résilience des Systèmes de Production et des Exploitations Familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre (TARSPro).

Se voulant participative, cette activité a regroupé des acteurs composés pour la plupart, des membres représentants les 5 plateformes d’innovation du programme à savoir la mangue, la patate douce à chair orange, le manioc, le bétail-viande et le lait.

En effet, ce n’est un secret pour personne, l’implication des bénéficiaires est une condition évidente à la meilleure mise en œuvre des activités. Même si les activités de la première année de ce programme n’ont pas été nombreuses, il a été lancé officiellement. La deuxième année, elle, a permis la mise en œuvre d’activités majeures, parmi lesquelles, on peut citer, l’installation de 5 plateformes d’innovation multi acteurs, la mise en place du Parc de Technologies et Innovation Agricoles de Farako-Bâ (PTIA) et l’organisation de la Journée Portes Ouvertes (JPO) de ce parc. Elle a connu l’élaboration du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA), pour le deuxième semestre, cependant, sans l’implication des bénéficiaires, dont l’implication aurait été plus bénéfique.

C’est pour remettre les choses dans leurs dimensions normales que pour la planification de 2023, les parties prenantes ont été associés.  « Pour une question de confiance et de transparence ainsi que la mobilisation effective des partenaires, il était nécessaire d’associer les acteurs afin qu’on puisse définir ensemble les différentes activités à mettre en place sur le terrain », a laissé entendre Mr Tassembedo Boureima, responsable du suivi-évaluation du programme. Et les acteurs à la base, notamment les membres des différentes plateformes, ont attendu cet atelier. « Généralement, ce ne sont pas ceux qui élaborent les politiques agricoles qui sont dans les champs », a dit Mr Gérard Sanou, président de la plateforme d’Innovation Manioc. Ce dernier soulignera que ce genre de cadre leur permet de dire réellement ce dont ils ont besoin sur le terrain.

Ainsi, deux jours durant, les participants ont travailler sur la définition des activités par chaine de valeur et leurs budgétisations. Cela sous la supervision de certains partenaires comme l’Institut de Recherche en Sciences appliquées et technologies (IRSAT), pour les questions de transformation et l’Institut de Recherche en Sciences de la santé (IRSS), pour les questions de nutrition étaient également présents, ainsi que des personnes ressources.

Et dans le souci de permettre au programme de pouvoir utiliser l’approche Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) dans sa mise en œuvre, dans les activités de 2023 figure en bonne et due forme, la mise en place d’un village climato intelligent, ou des paquets technologiques climato sensibles seront déployés avec tous les acteurs sur le terrain, aux dires des spécialistes en la matière. Cela permettra aux acteurs de choisir les technologies qui vont leur permettre de s’adapter aux changements climatiques mais aussi de réduire leur impact sur la nature.  

En rappel, le programme TARSPro est exécuté dans cinq (05) pays dont le Bénin, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, où il a été lancé en avril 2021. Il ambitionne accroître la résilience et la productivité des exploitations agricoles familiales, satisfaire durablement la demande en savoir-faire (technologies et innovations) des exploitations familiales et assurer une coalition ainsi qu’une synergie d’actions des acteurs de la transformation de l’agriculture, à travers le déploiement des technologies et innovations (T&I) avant-gardistes pour accroitre la résilience des systèmes de la production des exploitations familiales en Afrique de l’Ouest. Financé par la Coopération Suisse pour une période de 4 ans, TARSPro est né de la volonté du Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricole (CORAF) et de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse à soutenir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations en forte croissance.

Flavienne Valérie Sawadogo

Un commentaire

  1. Félicitations pour ce beau rendu qui permet non seulement une meilleure compréhension et une bonne visibilité du projet. Nous espérons maintenant une implication réelle de tous les acteurs.
    Dr Bandaogo

Les commentaires sont fermés.