LE SYSTÈME DE RIZICULTURE INTENSIVE : PRINCIPES !


Le Système de Riziculture Intensive (SRI) est une technique de culture inventée à Antsirabe à Madagascar en 1983 par le père jésuite Henri de Laulaniéingénieur agronome de formation. Il permet d’augmenter les rendements de façon naturelle en repiquant un par un les plants jeunes au bout de 8 jours au lieu de 30 et en asséchant la rizière régulièrement.
C’est une approche de production agro-écologique composée de quatre principes fondamentaux.

Pour mettre en œuvre les principes du SRI, les agriculteurs suivent diverses pratiques de gestion des cultures, de l’eau, du sol et des éléments nutritifs qui peuvent varier en fonction des conditions locales.
Les principes du SRI restent les mêmes, quelles que soient les zones et la façon dont les agriculteurs cultivent le riz, mais les pratiques pour mettre en œuvre les principes peuvent varier.
Les quatre principes de base du SRI :
1. Favoriser un établissement rapide et sain des jeunes plantes ;
2. Réduire la concurrence entre les plantes ;
3. Créer des sols fertiles riches en matière organique et de bonne activité biologique ;
4. Gérer l’eau avec soin, éviter les inondations et le stress de l’eau, pour un développement idéal des plantes.

PRINCIPE 1 : Favoriser un établissement rapide et sain des jeunes plantes 

Le SRI est une approche de production agro-écologique composée de quatre principes fondamentaux.
Pour mettre en œuvre ces principes, les agriculteurs suivent diverses pratiques de gestion des cultures, de l’eau, du sol et des éléments nutritifs qui peuvent varier en fonction des conditions locales.
Les principes du SRI restent les mêmes, quelles que soient les zones et la façon dont les agriculteurs cultivent le riz, mais les pratiques pour mettre en œuvre les principes peuvent varier.
 Principe 2 : Réduire la concurrence entre les plantes

Dans le système SRI, la concurrence entre plantes est réduite en diminuant la densité de la population des plants, à la fois  par :
(i) l’augmentation de l’écartement entre les plantes, et
(ii) le semis d’un plant/poquet au lieu de 3-5 plants/poquet.
La réduction de la concurrence pour les ressources comme les nutriments, l’eau, la lumière du soleil et le volume de sol permet aux plantes de se développer rapidement, rester en bonne santé et devenir plus productives avec une meilleure panicule et un bon développement des grains.
Principe 3 : Créer des sols fertiles riches en matière organique et biologiquement actifs

Ce principe vise à former un sol sain qui remplit et fournit un certain nombre de fonctions et d’avantages. Entre autres il s’agit :
(i) D’un bon substrat qui favorise le développement des racines et de la vie microbienne pour soutenir la croissance des plantes,
(ii) D’améliorer la capacité de rétention des éléments nutritifs, la rétention de l’eau du sol,
(iii) D’améliorer l’utilisation efficace des engrais,
(iv) De créer des conditions aérobies favorables du sol, et
(v) De protéger les plantes et réguler contre les conditions créées par le changement climatique, que ce soit l’irrégularité des pluies, l’augmentation de la température ou la pression exercée par les maladies et les ravageurs.
L’amélioration des sols en matière organique est la meilleure solution viable à long terme pour créer des sols sains et productifs. L’intégration des principes et des pratiques de conservation en agriculture sera essentielle pour atteindre les objectifs de ce principe. 
Principe 4 : Gérer l’eau avec soin, éviter les inondations et le stress de l’eau, pour un développement idéal des plantes

Les plants de riz peuvent survivre dans les sols inondés, mais ils ne se développent pas bien.  Dans des conditions non-inondées et aérobies du sol, les racines poussent avec plus de vigueur et de manière plus profonde. Les microbes du sol aérobie favorisent le développement sain des plantes qui poussent mieux, ce qui se traduit par un meilleur développement de la panicule et le bon remplissage des grains.
Ce principe ne se pratique que dans des zones bien précises, notamment en milieu irrigué et bas-fonds inondés et les pratiques d’adaptation peuvent varier considérablement d’un endroit à un autre.
Source : Programme Riz et Riziculture de l’INERA/Ouest !

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