Intensification et de gestion des nuisibles du riziculture, le PCA-BF forme des cadres du MAAHM

La fabrication du compost en tas a été apprise aux participants !

Contribuer de manière durable à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à une croissance économique forte et inclusive au Burkina Faso, c’est le cheval de bataille duProgramme de Coopération Agricole Burkina Faso/République Populaire de Chine (PCA-BF/CH).

Cela passe nécessairement par une amélioration continue de la productivité agricole qui ne peut être possible sans une base solide de connaissance des agents vulgarisateurs. En effet, l’aménagement et la mise en valeur des superficies nécessitent une connaissance sur les techniques de production et un appui conseil auprès des producteurs pour l’optimisation de la production. Pourtant sur le terrain la plupart des agents rencontrent des difficultés sur la maitrise de nouveaux paquets technologiques en matière de production du riz et de la gestion des déprédateurs.

C’est fort de ce constat, que le PCA-BF/CH, en collaboration avec l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) a organisé, au profit d’une quarantaine d’agents, cadres des Directions Régionales de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-Agricoles et de la Mécanisation (DRAAHM) des 13 régions du pays, de la Direction Général des Productions Végétales (DGPV), de la Direction générale des Aménagements Hydrauliques et du Développement de l’Irrigation (DGAHDI) ainsi que du PCA-BF/CH, un atelier sur les techniques d’intensification et de gestion des nuisibles de la production rizicole.

C’était du 7 au 10 juin 2021, sous la présidence du Directeur Régional de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-Agricoles et de la Mécanisation, Mr Julien Ouédraogo et la présence effective du coordonnateur du PCA-BF/CH, Mr Gaoussou Sanou. L’objectif de cet atelier était de former est de renforcer les capacités techniques des formateurs des agents d’appui conseils des exploitations rizicoles en vue de mettre à niveau leurs connaissances techniques.

Le présidium de l’ouverture de l’atelier constitué d’acteurs clés du développement de la riziculture au Burkina Faso

Une batterie de formateurs pour une meilleure appropriation

En droite ligne avec l’initiative présidentielle qui est de « produire un million de tonne de riz », les participants auront 3 jours de théories, pour se familiariser avec sur les meilleures techniques de production de riz. Il s’agit entre autres de la connaissance du riz et de ses variétés, de la production des hybrides de riz, de l’itinéraire technique de production du riz, qui va de la préparation du sol à la fertilisation, en passant par le semis, le repiquage, la fertilisation, etc. Un autre module de cette formation et non des moindres, c’est l’introduction à l’Apprentissage Participatif à la Recherche Action et Gestion Intégrée de la Riziculture de bas-fonds (APRAGRIR). En ce qui concerne la défense des cultures, plusieurs modules sur le riz dont la mycologie, la Bactériologie, la malherbologie, la virologie, la nematologie, ont également été enseignés aux apprenants du jour. Et pour avoir une production économiquement rentable, il faut connaître les différents coûts nécessaires, d’où le cours sur le compte d’exploitation, pour boucler la série de la théorie.

Au dernier jour, cap a été mis sur la Station de Farako-Bâ pour toucher du doigt, les réalités du terrain et les participants ont pu procéder à la mise en place d’une pépinière de riz, au repiquage et à la fabrication du compost.

Que faut-il savoir du PCA-BF/CH ?

En rappel, le PCA-BF/CH, en vue d’augmenter le potentiel productif et accroitre l’offre national en riz, envisage pour cette campagne 2021/2022, aménager 1500 ha de bas-fonds et labourer 5000 ha de superficies au profit des producteurs de riz.

Dans sa mise en œuvre, il se veut un outil d’opérationnalisation de l’initiative présidentielle « Produire 1000 000 de tonne de riz paddy » et consolide les acquis du Projet Riz Pluvial. Pour mieux gérer ces bas-fonds, il faut connaître les rouages des bonnes pratiques de la production rizicole. C’est là que s’inscrit l’importance de cette formation.