Une poignée de villages ont été évacués, au moins 20 maisons détruites et 16 personnes blessées à la suite d’un incendie de forêt qui a démarré samedi dans la région de Patras, la troisième ville du pays. Dimanche, environ 300 pompiers au total étaient toujours mobilisés, mais les autorités évoquaient une amélioration de la situation.
C’est le troisième épisode de canicule qui frappe la Grèce en un mois, avec des températures qui atteignent ou dépassent régulièrement les 42 degrés. Dans ce contexte de fortes chaleurs, les incendies de forêt se multiplient et les pompiers grecs ont ainsi recensé ce week-end une soixantaine de départs de feux dans la région de Patras, dans le Péloponnèse, même si la plupart d’entre eux ont pu être rapidement maîtrisés.
Les huit blessés légers, avec des problèmes respiratoires et des brûlures, ont été transportés dans les hôpitaux de la région, selon la protection civile grecque. Dimanche dès l’aube, près de 300 pompiers, avec 77 camions, deux bombardiers d’eau et cinq hélicoptères étaient de nouveau sur le front pour éteindre le feu.
Des incendies récurrents
Grâce au déploiement de ces mêmes pompiers, l’incendie le plus important qui a entraîné l’évacuation de cinq villages et la fermeture temporaire d’un important axe autoroutier, qui relie la ville de Corinthe à celle de Patras, semble à présent essentiellement limité à un ravin et, pour l’heure, les zones résidentielles ne sont plus menacées.
Encouragés par la chaleur et un climat sec, les incendies de forêt frappent régulièrement la Grèce au cours de la saison estivale. En 2018, le plus meurtrier d’entre eux avait ainsi causé la mort d’une centaine de personnes dans la ville côtière de Mati, non loin de la capitale. En raison de l’augmentation progressive des températures, les climatologues s’attendent à ce que le nombre de ces incendies se multiplie encore dans les années à venir.