FILIERE TOMATE : Laétitia Audrey OUEDRAOGO démontre l’impact des fertilisants organiques sur la croissance de ce légume

Au Burkina Faso, la filière fruits et légumes occupe plus de 640 000 producteurs. Elle représente 12% de la production agricole et 5% du PIB (MAHRH, 2008 ; INSD, 2011) et engendre d’énormes retombées économiques pour le pays. La filière est une source de croissance agricole importante et un moyen de réduction de la pauvreté. 

Cependant, la production maraichère est confrontée à de nombreuses contraintes qui engendre des nuisances limitant sa durabilité. Les facteurs vivaces sont notamment la pauvreté des sols et la baisse continue de la fertilité.

Cette situation s’explique par le fait que l’agriculture est de type minier c’est-à-dire sans restitution, avec 85% des sols ferrugineux tropicaux lessivés pauvre en matière organique, en azote, en phosphore, en potassium et ayant une capacité d’échange cationique faible (Sedogo, 1993).

Pour une meilleure productivité, il est indispensable de restaurer au sol les éléments minéraux et organiques perdus sous l’action de l’érosion et de la mise en culture.

Différents types d’amendements organiques et minéraux qui réattribuent au sol ses caractères physicochimiques et biologiques, et qui améliorent la productivité existent. Cependant, la fertilisation organique à doses très variables est prédominante et pratiquée par la plupart des maraîchers (Ouattara, 2014).

Il apparait donc important d’identifier les fertilisants organiques les plus efficaces associés à l’engrais minéral afin de restaurer la fertilité des sols et d’accroitre les rendements.

Pour démontrer l’impact de ces fertilisants organiques sur la croissance de la tomate, Laétitia Audrey OUEDRAOGO, étudiante au Centre Agricole Polyvalent deMatourkou, CAP/M, a, pour l’obtention de son Brevet de Technicien Supérieur, BTS, orienté son sujet de rapport de fin de cycle sur le thème : « Effet combiné de différents fertilisants organiques (biochar, biosol, compost et tourteau de neem) sur le développement de la tomate ».

Document rédigé sous la supervision du Dr O. Maurice SAVADOGO et du Dr Adama Traoré, chercheurs à la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O.

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