Notre pays est en proie de nombreuses attaques terroristes depuis un certain temps. Cette situation est devenue si préoccupante que l’urgence est de trouver une solution afin de freiner un tant soit peu la virulence de ces malfaiteurs. C’est pourquoi, le pays a décidé d’installer 900 caméras de vidéosurveillance dans les deux plus grandes villes, notamment Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. « Cela permettrait de renforcer la sécurité dans ces villes », selon le nouveau ministre de la Sécurité, Maxime Koné. C’est un système de vidéoprotection dénommé « Smart Burkina ». Il sera dispatché ainsi qu’il suit. 220 points à Ouagadougou et 80 à Bobo-Dioulasso.
C’est un projet financé par un prêt de la Chine. « Il a pour objectif de donner aux forces de sécurité, les moyens de pouvoir détecter les zones criminogènes et de suivre les délinquants », aux dires du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, au lancement du projet.
Les deux villes seront donc dotées d’un système de vidéoprotection et d’un système de radiocommunication professionnelle, selon le communiqué du ministère de la Sécurité. Ce système coûtera près de 52 milliards de francs CFA et sera mis en œuvre par les entreprises chinoises Huawei et la China International Telecommunication Construction Corporation (CITCC).
Selon l’ambassadeur de la Chine au Burkina Faso, Li Jian, une fois que le projet sera réalisé, la partie Burkinabè, en tant que seule bénéficiaire, gérera de manière indépendante et autonome toutes les données et toutes les installations.